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Note : effondrement d’un immeuble que retenir ?

Un immeuble ne s’effondre pas du jour au lendemain. Plusieurs signes se manifestent avant qu’un bâtiment ne s’effondre. Connaître ces signes, les repérer à temps et savoir agir immédiatement permettent d’éviter une tragédie humaine comme l’effondrement mortel survenu en 2018 à Marseille. Réaliser des constructions parasismiques permet également de réduire ce risque.

Nous faisons le point sur les signes avant-coureurs et les risques d’effondrement d’un immeuble, sur ses causes et sur les mesures à prendre pour rester en sécurité. Les fissures très visibles sur un ou plusieurs murs peuvent être le signe d’une déformation structurelle d’un ouvrage. Ne pas s’en soucier peut avoir de graves répercussions. En gagnant en largeur et en profondeur, ces fissures fragilisent davantage le bâtiment et menacent sa stabilité.

L’évolution d’une fissure dans le temps est imprévisible. Les changements subis par celle-ci peuvent être observés pour pouvoir réagir rapidement afin d’éviter que la structure du bâtiment ne soit affectée.

Un bruit inhabituel entendu dans un bâtiment peut être dû au craquement de la charpente. Un craquement sec à ce niveau peut simplement être dû aux changements de températures, mais cela peut également être plus grave. Néanmoins, seul un expert peut le confirmer. En effet, il se peut que certaines pièces de la charpente aient été affaiblies par une attaque d’insectes xylophages. Cela résulte en un bâti instable avec un risque d’effondrement sur le moyen ou long terme. Par ailleurs, la déformation d’une maison peut se traduire par des craquements provenant des murs.

Ce bruit doit donc vous alerter et vous inciter à contacter un expert pour vous assurer que la stabilité de votre habitation n’est pas en danger. En règle générale, c’est au propriétaire que revient la responsabilité de maintenir l’immeuble en bon état. En cas de risque d’effondrement, c’est également lui qui doit réagir pour anticiper d’éventuels dégâts, aussi bien humains que matériels. Le propriétaire est amené à signaler une situation dangereuse auprès des services d’État ou des collectivités locales. Ces derniers sollicitent un expert pour évaluer le niveau de dangerosité. Les mesures à prendre dépendent de la décision des pouvoirs publics.

Ces derniers ordonnent la réalisation des travaux de réparation si le rapport de l’expert ne mentionne aucun risque d’effondrement immédiat. Néanmoins, la procédure de péril imminent est engagée par le maire si le rapport souligne une dangerosité très élevée. La procédure de péril imminent est une procédure qui s’applique lorsque la solidité d’un bâtiment est compromise, mettant ainsi les locataires en danger immédiat. Un arrêté de péril imminent est donc pris par le maire pour évacuer l’immeuble. L’association de trois conditions est obligatoire pour que la procédure de péril imminent puisse être mise en oeuvre : La structure en question est un bâtiment, le danger émane de l’immeuble : la cause ne doit pas être extérieure à l’édifice, les occupants et les personnes proches du bâtiment sont en danger imminent. Lorsque ces trois conditions sont remplies et que le rapport de l’expert confirme l’imminence du péril, le maire peut prendre un arrêté de péril imminent.

L’immeuble est ainsi évacué. À noter que le propriétaire se doit d’assurer le relogement des locataires s’il s’agit d’un appartement ou d’une maison. Cependant, c’est le syndicat qui s’en occupe lorsque le péril concerne les parties communes. Lorsque le propriétaire et le syndicat n’assument pas cette responsabilité, le maire s’occupe du relogement des occupants. Cela est fait aux frais de la personne responsable avec une majoration d’intérêts. Le risque d’effondrement peut être élevé en cas d’humidité dans le bâtiment pour cause d’infiltration d’eau. Cela a tendance à fragiliser les murs. La présence de fissures aggrave cette fragilisation, car le bâtiment se déstabilise plus rapidement et perd ainsi en solidité. Par ailleurs, un séisme est la cause la plus dangereuse pouvant aboutir à l’effondrement des bâtiments. Le risque est d’autant plus grand que les bâtiments sont anciens.

Les immeubles récents dont la construction ne respecte pas les normes parasismiques sont également exposés au risque d’effondrement. Ce risque est présent même en cas de faibles secousses et est dû à une rupture d’éléments porteurs, ou à la chute de nombreuses installations. Lorsque le sol est peu compact, le séisme risque d’affecter sa capacité portante. Dans ce cas, le bâtiment peut basculer ou s’enfoncer dans le sol. L’évaluation du risque d’effondrement d’un immeuble est la seule précaution efficace pouvant préserver la sécurité des occupants. Cela est d’autant plus vrai lorsque le bâtiment en question est ancien ou est situé dans une région fortement menacée par le risque sismique.

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