L’Algérie et la Sierra Leone ont été élus, mardi 6 juin 2023, à New York, comme membres non permanents au Conseil de sécurité de l’ONU pour le compte de l’Afrique. Les deux pays dont le mandat de deux ans débutera à partir du 1er janvier 2024, remplaceront le Gabon et le Ghana au sein du premier organe de maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Le Conseil de sécurité de l’ONU est composé de 15 membres dont 05 permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) et 10 pays élus pour deux ans, renouvelés pour moitié chaque année, et en respectant des règles de répartition géographique.
Ainsi, lors du vote à bulletins secrets de l’Assemblée générale du mardi 06 juin 2023, 05 nouveaux membres non permanents ont été élus au sein dudit Conseil, et entameront leur mandat à partir du 1er janvier 2024 pour une durée de 02 ans.
Élu avec 191 voix, le Guyana occupera le siège réservé aux États d’Amérique latine et des Caraïbes. Les trois sièges destinés aux États d’Afrique et d’Asie-Pacifique reviennent à l’Algérie, la Sierra Leone et la République de Corée, élues avec 184, 188 et 180 voix respectivement.
La Slovénie, avec 153 voix, occupera quant à elle le siège revenant à l’Europe de l’Est.
Ces 05 pays élus mardi, qui remplaceront l’Albanie, le Brésil, le Gabon, le Ghana et les Émirats arabes unis, rejoindront les 05 membres permanents du Conseil qui disposent d’un droit de veto ainsi que les 05 pays élus l’année dernière : l’Équateur, le Japon, Malte, le Mozambique et la Suisse.
Un « grand jour » pour la Sierra Léone
Le ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, David Francis, a déclaré que c’était « un grand jour pour ce petit pays progressiste et confiant (…) qui a réussi la transition de la guerre à la paix » de revenir au Conseil après 53 ans.
M. Francis a déclaré que son pays connaissait les ravages de la guerre civile et la détresse de communautés amèrement divisées, et qu’il apporterait son expérience au Conseil de sécurité parce qu’il sait « ce que les Nations unies peuvent faire en termes de déploiement d’importantes opérations de maintien et de soutien de la paix ».
Quant à l’Algérie, dont c’est la 4è fois de siéger au Conseil, cette élection est un succès diplomatique qui « confirme le retour de l’Algérie nouvelle sur la scène internationale et entérine la vision et approche du président de la République pour la préservation de la paix et de la sécurité dans le monde, fondées sur la coexistence pacifique, le règlement pacifique des différends et la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays », a noté dans un communiqué, la présidence algérienne..