Le cancer est l’une des principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde. Bien que des progrès aient été réalisés dans le diagnostic, le pronostic et le traitement des patients atteints de cancer, les soins individualisés et fondés sur les données restent un défi. En Ouganda, 33 000 nouveaux cas en matière de cancer sont détectés chaque année pour une population d’un peu plus de 35 millions d’habitants. Face à la situation alarmante, les scientifiques de l’Institut ougandais du cancer se sont engagés sur la voie de l’intelligence artificielle pour à la fois combler le déficit d’oncologues et fournir des diagnostics précis.
Les spécialistes de l’Institut ougandais du cancer évaluent les performances des équipements médicaux équipés d’intelligence artificielle pour détecter les cellules cancéreuses chez les patients. Ceci avec pour objectif à terme d’augmenter le taux de survie des patients. Dans le pays, 33 000 personnes sont dépistées du cancer chaque année en Ouganda.
Le cancer fait des ravages en Ouganda. Les chiffres s’élèvent à 33 000 nouveaux cas chaque année pour une population d’un peu plus de 35 millions d’habitants. Selon des statistiques de l’Institut ougandais du cancer, le pays perd 21 300 patients atteints de cancer chaque année, ce qui représente environ 60 % de tous les nouveaux cas.
Des chiffres qui soulignent l’importance de la surveillance et des efforts de contrôle dans les environnements à ressources limitées. Conscients de ces enjeux, les scientifiques de l’Institut ougandais du cancer se sont engagés sur la voie de l’intelligence artificielle pour à la fois combler le déficit d’oncologues et fournir des diagnostics précis.
L’Institut ougandais du cancer a tiré la sonnette d’alarme sur le faible taux de survie des patients atteints de cancer, l’attribuant à la détection tardive de la maladie. En effet, 80 % des patients consultent un médecin lorsque la maladie a déjà progressé à des stades avancés (stades 3 et 4), ce qui limite leurs chances de guérison. Le ministère de la Santé estime que 440 000 personnes devraient bénéficier de services de dépistage du cancer et de sensibilisation d’ici 2026.