Au Gabon, à la clôture de la session extraordinaire du Parlement le 14 juillet, les opposants réunis au sein de la plateforme Alternance 2023 ont investi le Sénat. La veille, les parlementaires auraient nuitamment acté la modification de la loi électorale. Un état de fait jugé inacceptable tant le processus électoral est déjà entamé. Traités comme des «malpropres» à la haute chambre du Parlement, ils ont dit se tourner vers la Cour constitutionnelle pour déposer un recours. Ils ne comptent rien lâcher et promettent de défaire Ali Bongo à l’issue du scrutin d’août, rapporte Gabon Review.