Le gouvernement a annoncé la nouvelle par décret du conseil des ministres mardi. Le président sortant Ali Bongo Ondimba n’a pas encore déclaré s’il se représenterait, mais il est avec son parti l’actuel grand favori face à une opposition très divisée.
Le gouvernement du Gabon a annoncé mardi 27 juin la tenue des élections présidentielle, législatives et locales le 26 août, des scrutins pour lesquels le président sortant Ali Bongo Ondimba et son parti partent pour l’heure grands favoris face à une opposition très désunie.
Le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, 64 ans, élu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, qui dirigeait le pays depuis plus de 41 ans, n’a pas encore annoncé s’il serait ou non candidat. Mais son tout puissant Parti Démocratique Gabonais (PDG), qui domine largement le parlement, l’appelle son «candidat naturel» et M. Bongo mène depuis plusieurs mois une intense tournée dans tout le pays qui laisse peu de place au doute.
En 2018, M. Bongo a été victime d’un accident vasculaire cérébral et a passé des mois à se rétablir, ce qui a amené l’opposition à remettre en question son aptitude à diriger le pays. Mais l’opposition n’est pas parvenue à se mettre d’accord sur un candidat unique à l’élection présidentielle ce qui a laissé la voie libre à une quinzaine de candidats pour annoncer leur intention de se présenter.
En avril, le parlement gabonais a voté la modification de la constitution qui rétablie le scrutin à un tour et réduit le mandat présidentiel de sept à cinq ans. Une partie de l’opposition a critiqué ces modifications, en particulier la fin des deux tours de scrutin, qu’elle considère comme un moyen de « faciliter la réélection » de M. Bongo.