Au Sénégal, l’Assemblée nationale a fini par acter le report de la présidentielle. Une mesure qui donne entièrement raison au Président Macky Sall qui lors de son adresse à la nation le 3 février dernier, évoquait un climat de tensions entre l’Assemblée nationale et le Conseil Constitutionnel. Tel est un dirigeant prévoyant, le Président Macky Sall abrogeait la loi portant convocation du corps électoral en attendant les résultats de l’enquête parlementaire prescrite.
Reporter la Présidentielle au mois de Décembre 2024 et créer les conditions favorables pour la tenue du scrutin, après les résultats de la Commission d’enquête parlementaire sur le processus de validation des candidatures et sur tout autre chose se rapportant à l’élection. L’Assemblée nationale semble cerner les enjeux du texte contenant deux articles cruciaux : une dérogation à la Constitution qui repousse l’élection de six mois au 25 août prochain, et un deuxième article qui demande que le chef de l’État poursuive ses fonctions de président de la République jusqu’à l’installation de son successeur.
À y voir de près et compte tenu des éléments de contexte, il semble difficile de ne pas donner raison au président Macky Sall qui lors de son message à la nation le 3 février dernier mettait en lumière le conflit ouvert entre l’Assemblée Nationale et le Conseil Constitutionnel sur fond d’une supposée affaire de corruption des juges.
Une situation suffisamment grave à laquelle s’est ajoutée la polémique sur un candidat dont la bi nationalité a été découverte après la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel. Comment rester indifférent face à cette violation de l’article 28 de la Constitution ? Quel genre de dirigeants serait le président Macky Sall, s’il laissait prospérer de telles pratiques susceptibles de plonger le Sénégal dans une spirale de violentes manifestations ?
Et oui, il convient de rappeler à tous ces medias mainstream et à tous ces experts des Plateau télé que personne ne peut mieux aimer le Sénégal que les sénégalais eux-mêmes et que personne ne connaît aussi bien leur aspiration que le président Macky Sall. Quoiqu’il en soit, les événements de ces derniers jours montrent à suffire jusqu’où certains ennemis du Sénégal sont prêts à aller afin d’instrumentaliser l’opinion nationale et de ternir l’image de ses dirigeants ! Non, le peuple africain en général et Sénégalais en particulier n’est plus dupe, toutes ces campagnes de désinformation ont un but bien précis : déstabiliser le Sénégal. Il revient au peuple de tirer les enseignements des stigmates des violentes manifestations de mars 2021 et de juin 2023.
