Donald Trump tente de conquérir le vote afro-américain traditionnellement acquis au camp démocrate. Pour cela tous les moyens sont bons. Entre Arguments économiques, campagnes publicitaires, désinformation sur Joe Biden… le candidat républicain joue son va-tout. Les propos de l’ancien locataire de la maison blanche, sont désormais moins virulents que ceux proférés par le passé à l’égard des pays africains et de la communauté afro américaine.
À sept mois de la présidentielle aux états unis, le candidat républicain Donald Trump s’efforce de redorer son image auprès des Afro Américains, soutiens traditionnellement fidèles au camp démocrate.
En février dernier, à la veille des primaires de Caroline du Sud, l’ancien président Donald Trump a soutenu devant la Black Conservative Fédération que les électeurs noirs étaient plus attirés par lui après ses multiples batailles juridiques, comparant ainsi ses 91 inculpations pénales à la discrimination dont ils sont victimes. Pour le candidat républicain, deux fois mis en accusation et quatre fois inculpé, ces derniers auraient même « adopter » sa désormais célèbre photo d’identité judiciaire. « Beaucoup de gens disent que les personnes noires m’aiment bien parce qu’elles ont tellement souffert et été discriminées et qu’elles me voient comme quelqu’un qui a été discriminé », avait-il alors déclaré.
Ces commentaires ont rapidement été dénoncés comme « racistes » et « insultants » par les démocrates qui n’ont pas manqué, comme d’autres, de remarquer la tentative de Donald Trump de redorer son image auprès des électeurs afro-américains. « C’est une stratégie de désinformation pour essayer de convaincre les électeurs noirs qu’il est comme notre meilleur ami et que nos vies n’ont jamais été aussi bonnes que durant sa présidence », avait alors estimé Cliff Albright, cofondateur du collectif Black Votes Matter.
Des propos pourtant nettement moins virulents que ceux proférés à l’égard des pays africains, qu’il avait qualifiés de « pays de merde », ou que lorsqu’il avait menacé d’une répression armée, les manifestants antiracistes rassemblés après le décès de George Floyd, un Afro-Américain mort aux mains de la police de Minneapolis en 2020.