Pour la présidentielle tunisienne du 6 octobre prochain, trois candidats ont été retenus, parmi lesquels le président sortant Kaïs Saïed.
L’autorité électorale en Tunisie a décidé lundi 2 septembre de ne retenir que trois candidats à la présidentielle du 6 octobre, parmi lesquels le président sortant Kaïs Saïed, et d’exclure trois autres postulants qui avaient été réadmis par le Tribunal administratif la semaine passée.
Mis à part le président sortant, les deux autres candidats sont Zouhair Maghzaoui, un ancien député de la gauche panarabe, et Ayachi Zammel, un industriel peu connu, chef d’un petit parti libéral. Ayachi Zammel a été interpellé lundi à l’aube pour des soupçons de faux parrainages dans son dossier de candidature, a indiqué un membre de son équipe de campagne.
La semaine passée, le Tribunal administratif réuni en appel avait accepté, à la surprise générale, les recours de trois candidats, considérés comme des concurrents sérieux du président Kaïs Saïed. Celui-ci, élu démocratiquement en 2019, est accusé de dérive autoritaire depuis un coup de force le 25 juillet 2021 lors duquel il s’est octroyé les pleins pouvoirs.
Les candidats réadmis par le Tribunal étaient Abdellatif Mekki, un ancien dirigeant du mouvement islamo-conservateur Ennahdha, Mondher Zenaïdi, un ancien ministre du régime Ben Ali, et Imed Daïmi, un conseiller de l’ex président Moncef Marzouki, également proche d’Ennahdha.