Au Gabon, les élections présidentielles et législatives se sont effectivement tenues le samedi 26 Août 2023, ceci dans toutes les provinces du pays. Un double scrutin qui a vu la participation de quelques 850.000 Gabonais. À la fin de la journée le gouvernement par le biais son porte-parole a annoncé avoir instauré un couvre-feu et suspendu l’accès à internet. Des mesures qui visent à éviter la propagation d’appels à la violence et des fausses informations. Des mesures rejetées par l’opposition qui dénoncent déjà des fraudes orchestrées par le camp du président sortant Ali Bongo.
À la fermeture des bureaux de vote samedi, un couvre-feu a été instauré et l’accès à internet suspendu. Selon Rodrigue Mboumba Bissawou, le ministre gabonais de la Communication, ces mesures ont été prises pour éviter la propagation d’appels à la violence et des fausses informations. Des mesures cependant rendues publiques quelques heures après qu’Albert Ondo Ossa, le principal candidat de l’opposition, a dénoncé des fraudes orchestrées par le camp du président sortant Ali Bongo Ondimba aux élections présidentielle et législatives organisées dans la journée.
Un contexte bien assez particulier dans lequel ces scrutins se sont déroulés en l’absence de médias étrangers, qui se sont vu refuser des accréditations ou l’entrée dans le pays. De quoi alimenter les débats dans les rangs de la grande partie de l’opposition rangée derrière Albert Ondo Ossa. Rappelons que Quelque 850.000 Gabonais ont été appelés aux urnes le 26 août pour élire le Président de la République, les députés et les élus locaux ceci dans tous les bureaux de vote ouverts dans les écoles et les lycées des différentes provinces du pays.
Quatorze candidats sont en lice pour remporter la magistrature suprême, dont le Président sortant, Ali Bongo Ondimba, qui brigue un nouveau mandat, après ceux de 2009 et de 2016.