« Aujourd’hui au Cameroun, vous avez des Hommes, des Femmes capables d’assurer la relève, de le mener vers une prospérité, et vous savez que je fais partie de ces Hommes. » Le Premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Social (PURS) a rappelé au Président Paul Biya par ces mots, que le Cameroun a de la ressource pour avoir un pays prospère et en paix. Le principal objectif de l’homme politique aux souches panafricanistes, est d’appeler le Président actuel à organiser des élections transparentes et libres après une sortie « honorable », mais surtout de ne pas céder aux sirènes qui lui conseillent de faire la passe à son fils Frank Biya.
En évoquant l’exemple du Gabon, pays d’Afrique Centrale, très proche du Cameroun où un coup d’Etat a eu lieu le 30 Août dernier alors que le Président déchu Ali Bongo venait frauduleusement de remporter l’élection présidentielle, S.E MATOMBA interpelle le chef de l’Etat Camerounais sur la survie de la paix dans le pays et la protection des institutions du pays, sans annoncer que cela « pourrait arriver chez nous ».
L’appel à éviter la dérive
« Les évènements du Niger, Mali, Burkina Faso devraient nous alerter sur des dérives qui peuvent entacher la stabilité de notre pays », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur ses comptes Facebook et X. Car comme l’a signifié le Président sénégalais, Macky Sall lorsqu’il se retirait de la course au fauteuil présidentiel alors qu’il en avait le droit et la possibilité, « la Nation est au-dessus du président, du candidat à l’élection ». Doué d’une âme panafricaniste, et patriote, l’homme politique Camerounais a tiré la sonnette d’alarme sur un possible complot de gré à gré à la tête de l’Etat et les travers que celui-ci pourrait entrainer.
« Une sortie honorable de votre part, une élection juste et transparente pour les Camerounais seront un moment décisif et la meilleure décision que vous puissiez prendre afin que le Cameroun vive dans la stabilité et connaisse enfin un début de progrès. » Si certains veulent bien ajouter au palmarès du Président Camerounais, Paul Biya la préservation de la paix pendant des décennies, cela va de soi que cette paix n’a jamais pourvu le pays en développement et progrès en tout genre.
Le système en place reste critiquable et nocif pour l’avancement le bien-être des Camerounais qui suffoquent face à la cherté de la vie, les difficultés à joindre une ville pour l’autre, la dégradation et la négligence du système éducatif, le chômage etc… Un changement pour lequel le Premier Secrétaire plaide depuis des années, et pas que, puisqu’il a décidé de participer aux joutes présidentielles dans le but de pouvoir mettre en place ces ambitions et reformes pour le Cameroun, pour les Camerounais, pour le développement et l’économie pour tous. « Tout citoyen a le droit d’être candidat à la magistrature suprême. Tout citoyen a aussi le droit d’affronter la volonté populaire. »