Ils étaient 9 candidats à briguer la magistrature suprême au Cameroun sur le 28 dossier de candidature soumis pour examen puis validation à ELECAM, l’organe en charge de conduire le processus électoral et référendaire.
3 ans plus tard après ce vote uninominal à un tour, certains de ces candidats à la présidentielle ont tiré leurs révérences, d’autres, continuent de souffler le chaud et le froid sur la scène politique. Il s’agit de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, le Président du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) réélu avec une écrasante majorité, était suivi de loin par Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Une force politique au centre des critiques les plus acerbes. Depuis le 07 octobre 2018, le leader de cette formation politique, absent des législatives et municipales de février 2020, a remis sa tauche d’enseignant et continue de dispenser son savoir aux étudiants. Joshua Oshi, autre candidat à ces joutes électorales, exerce toujours sa fonction de député. Le vice-président du SDF reste aussi très actif dans le monde des affaires. Que dire de Akere Muna, alors investit par le Front populaire pour développement (FPD) qui avait annoncé le retrait de sa candidature en dernière minute. L’ancien bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Cameroun a depuis lors renoué avec les prétoires. Garga Haman Hadji de l’alliance pour la démocratie et le développement (ADD) semble qu’à lui avoir pris un congé sabbatique. Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) et Ndifor Afanwi Franklin du mouvement citoyen national du Cameroun (MCNC) ont été rattrapés par la grande faucheuse. Cabral libi investi par le parti Univers a fait son entrée au parlement comme député de la nation et Serge espoir Matomba, premier secrétaire du PURS (Peuple Uni pour la Rénovation Sociale) désigné en juin 2018, candidat à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, au-delà de son flair pour les affaires, incarne l’espoir d’une jeunesse au sein du grand conseil de la mairie de la ville de Douala ceci, en attendant sans doute les prochaines échéances électorales.