Le Gabon, le Niger, le Centrafrique et l’Ouganda seront exclus du Programme Commercial de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA). L’annonce a été faite le 30 octobre 2023 par le président américain Joe Biden. Cette décision fait suite à ce que Joe Biden qualifie de graves violations des droits de l’homme internationalement reconnus par la République centrafricaine et l’Ouganda. Parlant du Gabon et du Niger, c’est le non-respect des critères d’éligibilité au programme qui est soulevé par le président Joe Biden. Cette exclusion prendra effet au 1er janvier 2024.
Il s’est montré intransigeant le Président américain Joe Biden, sans passer par quatre chemins ni mâcher ses mots au moment de faire l’annonce. Une décision qui fait suite à ce qu’il qualifie de graves violations des droits de l’homme internationalement reconnus par la République centrafricaine et l’Ouganda. Dans une lettre adressée au Président de la chambre des représentants des États Unis, Joe Biden estime que Malgré un engagement intensif entre les États-Unis et la République centrafricaine, le Gabon, le Niger ou encore l’Ouganda, ces pays n’ont pas réussi à répondre aux préoccupations des Washington concernant leur non-respect des critères d’éligibilité de l’AGOA.
Aussi, le président américain mentionne l’incapacité du Niger et du Gabon à établir ou à faire des progrès continus vers la protection du pluralisme politique et de l’État de droit. Pas sûr que la décision de Joe Biden trouve écho favorable car depuis l’annonce c’est un non-événement qui est servi à Washington aussi bien du côté du Centrafrique et de l’Ouganda que du côté du Niger et du Gabon. Ceci non seulement en raison de l’impact négligeable du programme commercial de L’AGOA mais aussi, des voix qui s’élèvent contre le fait que l’éligibilité des pays est déterminé par le gouvernement américain faisant de Washington un marché imprévisible pour les exportateurs africains.
Lancé en 2000, le programme commercial de L’AGOA accorde aux pays éligibles un accès en franchise de droits au marché américain pour leurs exportations. Bien que sa date d’expiration soit prévue pour septembre 2025, des discussions sont actuellement en cours pour déterminer s’il faut prolonger ce programme, et si c’est le cas, pour quelle durée.