En RDC, l’opposition se serre les coudes après les élections. Objectif, contester le scrutin du 20 décembre dernier et arriver à l’annulation de celui-ci. Avec les organisations de la société civile, les opposants ont lancé le 26 décembre, l’appel aux manifestations citoyennes sur l’ensemble du territoire.
Alors que leur coalition était attendue pendant la campagne électorale, les candidats de l’opposition en RDC ont finalement choisi la fin du scrutin pour s’unir afin de contester les résultats. À leurs côtés, des organisations de la société civile qui réclament l’annulation complète du scrutin du 20 décembre.
Ceux-ci dénoncent une élection biaisée, corrompue et donc des résultats peu fiables. Ils ont par ailleurs, dans une déclaration commune publiée le 26 décembre, lancé des mobilisations citoyennes pacifiques. «Nous annonçons le lancement officiel des mobilisations citoyennes pacifiques, avec le peuple, à travers tout le pays, dans chaque village, commune, territoire, ville, etc. afin de faire échec aux à ceux qui tentent de conserver le pouvoir par la force, en exigeant l’annulation de ce simulacre d’élections », indique le communiqué.
Rappelons que dès le lendemain des élections, les principaux candidats de l’opposition Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Denis Mukwege avaient fait une sortie médiatique pour appeler à la contestation de ce scrutin. Quelques jours plus tard, après l’annonce des résultats provisoires qui classent Félix Tshisekedi en tête, l’opposition a annoncé une marche de protestation, prévue initialement ce 27 décembre à Kinshasa.
Celle-ci a malheureusement été interdite par le gouvernement qui la taxe de trouble à l’ordre public et appelle au calme, en attendant les résultats définitifs de la Ceni prévus d’ici le 31 décembre courant.