Née au lendemain du génocide rwandais en 1994, la crise sécuritaire à l’Est de la RDC a fait en près de 30 ans, dix millions de morts et 5 millions de déplacés selon les données officielles. Des chiffres pas toujours suffisants, pour susciter la moindre compassion de la communauté dite « Internationale ». Un mutisme complice selon les experts qui y voient, une démarche vicieuse des occidentaux pour s’accaparer, des richesses immenses dont dispose le pays.
Des populations transformées en boucherie humaine, des familles réduites en néant, femmes et enfants forcées à l’exil car victimes de sévices sexuels notamment au Sud Kivu. Selon les données officielles, la crise sécuritaire à l’Est de la RDC a fait entre 1996 et 2023, dix millions de morts et environ 5 millions de déplacés. Des chiffres qui font froid au dos mais, insuffisants cependant pour susciter la moindre compassion venant de la communauté dite internationale. Un silence complice mais pas surprenant au regard du mauvais jeu des occidentaux.
Dans cette atmosphère de plus en plus indécise, la renaissance de l’esprit Panafricaniste en s’appuyant sur le modèle Lumumba pourrait constituer une solution durable. Seulement, la cause loin d’être gagnée d’avance au regard de la tendance occidentale qui caractérise le paysage politique congolais.
Toute chose à l’origine ces derniers jours, de la sortie massive du peuple congolais exigeant, le départ ixo facto des puissances étrangères notamment des USA. Une démarche judicieuse preuve, d’une prise de conscience générale.
Notons que la RDC, fait partie des pays les plus riches du monde en termes de richesse naturelle. Une manne sur laquelle les puissances occidentales font mains basses au prix du sang depuis près d’une trentaine d’années.