Des affrontements opposant l’armée congolaise à une coalition de combattants maï-maï sèment la panique depuis lundi dans les quartiers périphérique d’Uvira, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Les balles et des tirs à l’arme lourde ont été étendus alors que des habitants d’Uvira regagnaient leurs domiciles vers 19h30. La circulation a été interrompue et les boutiques ont été fermées. L’armée congolaise déplore trois militaires tués, parmi lesquels deux officiers, et deux civils blessés.
Selon le porte-parole de l’armée dans la zone le major, Dieudonné Kasereka, il s’agit d’une coalition de quatre groupes armés alliée aux rebelles burundais des FNL qui ont attaqué une position militaire des FARDC sur les collines qui surplombent la ville, avant d’être repoussés par l’armée.
Infiltrations
Dans un enregistrement audio qui a circulé sur les réseaux sociaux mardi matin, un homme qui se présente comme étant Makanaky Kasimbira John, le chef du groupe maï-maï Makanaky, justifie ces attaques. Selon lui, l’armée congolaise a échoué à stopper l’infiltration d’hommes burundais et rwandais sur le sol congolais. Il promet de se battre pour défendre la patrie.
« Faux, ce sont plutôt ces Maï-Maï qui collaborent avec ces groupes armés étrangers, et c’est eux qui leur facilitent les infiltrations sur le sol congolais », rétorque le porte-parole de l’armée dans cette zone. Le major Dieudonné Kasereka exhorte ces combattants à déposer les armes et invite la population au calme.