Journée ville morte décrétée par les mouvements citoyens ce lundi à Goma par les wazalendo et mouvements citoyens à la mémoire des victimes de la répression du 30 août.
Ce lundi matin, la ville de Goma, située dans la République Démocratique du Congo, est plongée dans une atmosphère tendue. Les habitants de la région vivent une journée particulière marquée par une mobilisation sans précédent, à l’initiative des Wazalendo et de mouvements citoyens. Cette journée de commémoration vise à honorer la mémoire des victimes de la répression du 30 août.
Dès les premières heures de la journée, de jeunes manifestants ont pris d’assaut les rues de Goma, érigeant des barricades pour marquer leur solidarité envers les victimes de cette tragique journée. Les symboles de la répression, qui avaient traumatisé la ville il y a quelques années, sont désormais au cœur de cette mobilisation citoyenne.
La journée de ville morte décrétée par les organisateurs a paralysé Goma. Les écoles, les commerces et de nombreuses activités habituellement animées sont restés clos. Les rues, d’ordinaire animées, sont désertes, à l’exception des manifestants qui rappellent au monde que les blessures du passé sont encore bien présentes.
Le 30 août est une date sombre dans l’histoire de Goma. Elle est associée à une répression violente qui a laissé des cicatrices profondes au sein de la communauté. Les organisateurs de cette journée de commémoration espèrent que leur action attirera l’attention sur les besoins de justice et de réconciliation, tout en honorant la mémoire des victimes.
Cette journée de commémoration rappelle que, malgré les années qui ont passé depuis les événements tragiques du 30 août, la quête de justice et de vérité demeure une préoccupation cruciale pour de nombreux habitants de Goma. La mémoire des victimes est entretenue par ces mouvements citoyens, qui veulent que leur voix soit entendue et que justice soit rendue pour les erreurs du passé.