L’Afrique du Sud a contesté lundi 03 février les accusations d’expropriation du président américain Donald trump contre sa politique de réforme agraire, soulignant que La loi vise à remédier aux disparités raciales en matière de propriété foncière qui persistent trois décennies après la fin de l’apartheid en 1994.
« L’Afrique du Sud confisque des terres et traite traite mal certaines catégories de personnes », c’est en ces termes que le président américain s’est attaqué au récent projet de réforme agraire du gouvernement sud africain. Donald trump a déclaré qu’il mettrai fin à tout financement futur en faveur de Prétria jusqu’à ce qu’une enquête complète sur cette situation soit terminée.
Des accusations fallacieuses rejeté par cyril ramaphosa déclarant que son gouvernement n’avait confisqué aucune terre et ne dépendait d’aucun financement significatif de Washington mis à part le financement destiné au VIH SIDA qui ne représente que 17% du programme de lutte en Afrique du sud. Le président sud-africain a promulgué fin janvier une loi permettant au gouvernement, dans certaines circonstances et par mesure d’intérêt général, de décider d’expropriations sans compensation.
La question foncière est un sujet clivant en Afrique du Sud. La majorité des terres sont détenues par la minorité blanche du pays, héritage d’une politique d’expropriation de la population noire pendant l’apartheid. Les manœuvres visant à corriger cette inégalité a suscité les critiques notamment des conservateurs, dont le milliardaire Elon Musk, né dans ce pays d’Afrique australe et devenu très proche de Donald Trump. Le ministère sud-africain des Affaires étrangères a déclaré en réponse au message de Trump que « nous sommes convaincus que les conseillers du président Trump profiteront de la période d’enquête pour parvenir à une compréhension approfondie de la politique de l’Afrique du Sud dans le cadre d’une démocratie constitutionnelle ». Il apparaîtra peut-être clairement que notre loi sur l’expropriation n’est pas exceptionnelle, car de nombreux pays ont une législation similaire ». Dans la même veine la présidence précise que « La loi sur l’expropriation récemment adoptée n’est pas un instrument de confiscation, mais un processus juridique mandaté par la Constitution qui garantit l’accès du public à la terre d’une manière équitable et juste, conformément à la constitution »
La question de la réforme agraire est politiquement chargée en Afrique du Sud en raison de l’héritage des époques coloniale et de l’apartheid, lorsque les Noirs ont été dépossédés de leurs terres et privés de leurs droits de propriété.