Le président Kenyan rêve d’une UA « Forte et Autonome ». Il l’a fait savoir hier dimanche à Nairobi au cours, de la 5ème réunion de coordination sectorielle de l’institution continentale. Occasion pour William Ruto, d’appeler également à une réforme de l’architecture mondiale basée sur l’équité.
« Je rêve d’une Union Africaine forte et Autonome. » C’est une des déclarations choques du président Kenyan ce dimanche à Naïrobie. Mais pour y parvenir précise-t-il, il faut bâtir une solide intégration à travers l’effectivité d’une zone de libre-échange Continental. Ce qui passe, par l’autofinancement. « Le Mouvement panafricain a toujours été axé sur la souveraineté et l’action. La dépendance chronique même à l’endroit des partenaires bien intentionnés est tout à fait incompatible à cette vision. C’est pourquoi, nous devons prendre au sérieux nos recommandations pour bâtir une organisation souveraine. »
Le rendez-vous de la 5ème réunion de coordination sectorielle entre l’UA, les responsables des communautés économiques régionales, et mécanismes régionaux a également permis à William Ruto, de convoquer une véritable réforme de l’architecture mondiale basée sur l’équité : « Le Secrétaire Général des Nations Unies a lui-même déclaré que notre continent payait jusqu’à 8 fois que nos frères et sœurs d’ailleurs. Je pense qu’il Il sera plus juste d’avoir un mécanisme de financement qui traite, tout le monde de la même manière ».
Créée depuis Mai 1963 suite à la volonté des chefs d’États africains, l’efficacité de l’institution continentale a toujours été remise en question. Cette sortie du président Kenyan sonne-t-elle le réveil tant attendu? Rien n’est moins sûr. Cependant, il a néanmoins été question lors des travaux de Nairobi, d’évaluer la mise en œuvre des décisions de l’UA et d’élaborer, de nouvelles stratégies sur des questions de fonds et d’intérêt continental.