Depuis le 21 mars 2022, les enseignants du secondaire du sous-système francophone dans le secteur public observent une grève illimitée que le gouvernement tente de tuer dans l’œuf.
Selon parfait Ndom, une série de contradictions sociales et l’inertie ont attisé ces flammes de la réclamation. « Il y’a d’abord une crise réelle au sein de la société, une crise réelle au sein du pays. Mais il y’a aussi cette question de l’élargissement de l’assiette fiscale. Nous avons la crise sécuritaire à l’Extrême-Nord qui n’est pas encore totalement jugulé malgré les efforts de nos Forces de Sécurité et de Défense. Il y’a également l’insécurité en République centrafricaine qui déborde sur le Cameroun et ses implications financières. Et que dire de la crise anglophone identaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest », nous explique très inquiet l’homme politique.
Il faut dire que l’occasion faisant le larron, les cellules d’action politique avec des objectifs crisogènes ont infiltré le mouvement OTS « On a trop supporté », qui sort désormais des limites du secteur éducatif. « Qui peut nous expliquer qu’un jeune enseignant recruté au sein de la fonction publique obtient un matricule. Ce qui n’est qu’une mince affaire mais il passe dix ans mais Il n’est pas du tout introduit dans le fichier solde de la fonction publique », s’interroge ce leader d’opinion. Avant de rajouter que « Ce sont des faiblesses du système sur lequel s’appuie les forces qui voudraient justement l’événement d’un nouveau régime. Heureusement que jusqu’à présent les camerounais font preuve de maturité ».
Face à cette floraison de revendications dans le corps social, il faut une thérapie de choc. « l’État doit poursuivre le dialogue avec les mouvements syndicaux. Mais il faut également que la question de la succession au sommet de l’État soit parfaitement lisible », argue Parfait Ndom, homme politique.
L’État averti doit donc agir pour préserver la paix sociale.
