Washington semble avec la rébellion avortée de samedi dernier, trouver un argument plausible pour justifier son hostilité à la présence Wagner sur le continent africain. Le département d’état américain vient de transmettre un message d’alerte aux pays africains quant à un hypothétique danger que constituerait le groupe paramilitaire russe pour l’Afrique.
L’occident s’en est donné à cœur joie aux attaques et sarcasme en tout genre après la rébellion avortée du groupe Wagner en Russie.
Pour Washington, un argument idéal pour déstabiliser l’expansion russe en Afrique. Pour les américain, cela aurait montré le risque posé par l’organisation wagner dans les États africains qui s’associent avec eux, a indiqué lundi le département d’État américain.
« Le message que nous avons transmis à ces pays en public et en privé par le passé est qu’à chaque fois que Wagner entre dans un pays, mort et destruction s’ensuivent », a déclaré à des journalistes le porte-parole de la diplomatie américaine Matthew Miller.
Joe Biden a estimé lundi qu’il était « trop tôt pour tirer des conclusions définitives» après la rébellion avortée du groupe Wagner en Russie ce week-end, avec laquelle il a assuré que les Occidentaux n’avaient « rien à voir ».
« Nous n’étions pas impliqués. Nous n’avons rien à voir avec ces événements», a souligné le président américain en faisant référence en particulier à l’Otan, avant d’ajouter: « Il s’agissait d’un problème interne à la Russie.» Il a assuré que les Américains et leurs alliés ne voulaient « donner aucun prétexte (au président russe Vladimir) Poutine pour accuser les Occidentaux et pour accuser l’Otan ».