« Le Rwanda accepte et respecte la décision de la cour suprême britannique mais, ne la partage pas ». Les mots sont du porte-parole du parquet Rwandais Alain Mukuralinda. Selon Kigali, cette façon de présenter le Rwanda comme une destination non sécurisée pour les demandeurs d’asile ne correspond pas à la réalité du terrain. D’ailleurs, les autorités se disent prêtes à accepter la main tendue d’autres États dans cette mission délicate.
Le porte-parole du parquet Rwandais a émis mercredi, l’opposition du parquet général à la décision de la cour suprême du Royaume Uni. Annulant le projet du gouvernement britannique d’acheminer des migrants vers le Rwanda. Une position fondée sur l’argument selon lequel le Rwanda ne constitue pas une destination sécurisée pour les demandeurs d’asile.
Le Rwanda accepte et respecte mais n’est pas d’accord avec le point qui stipule que non les réfugiés ou les migrants qui se trouveraient au Rwanda seraient dans une « insécurité ». A déclaré Alain Mukuralinda porte-parole du parquet. Autre aspect contesté par Kigali, l’illégalité du traité convoqué par la cour suprême britannique.
Le premier ministre britannique a affirmé, que son gouvernement travaille actuellement sur un nouveau traité afin de répondre aux défis qui ont été soulevé par le verdict. De son côté, le gouvernement rwandais affirme son ouverture à la conclusion d’un autre accord et laisse ouverte aux autres nations qui seraient intéressées par une telle alliance.
Donc si le gouvernement anglais est prêt à proposer un accord, bien-sûr qu’il sera bien étudié par rapport à ce qui s’est passé en justice. S’il y’a d’autres pays qui sont prêts à faire des accords pareils pour essayer de trouver une solution, le Rwanda sera preneur ajoute le porte-parole.
Selon le bureau de Rishi Snak ce dernier se serait entendu avec le président rwandais Paul Kagame, à la suite de la décision. Et les deux Chefs d’État auraient réitérer leur engagement à faire avancer leur partenariat.