Le Rwanda, qui compte 13 millions d’habitants dans la région des Grands Lacs en Afrique, a déclaré mardi 9 juillet que l’accord controversé sur le refoulement des migrants conclu avec le Royaume-Uni, mais abandonné par le nouveau gouvernement, ne prévoyait pas le remboursement des fonds déjà versés par Londres.
Le Rwanda a prévenu, mardi 9 juillet, que l’accord controversé sur les migrants conclus avec le Royaume-Uni, mais abandonné par le nouveau gouvernement Britannique, ne prévoyait pas la restitution des fonds déjà versés par Londres. « L’accord que nous avons signé ne stipulait pas que nous devrions rendre l’argent », a expliqué le porte-parole adjoint du gouvernement Rwandais Alain Muku, à la télévision d’État. Or, Londres a déjà versé 240 millions de livres sterling (280 millions d’euros) à Kigali dans le cadre de cet accord depuis que l’ex-Premier ministre Boris Johnson l’a annoncé en avril 2022.
Samedi, deux jours après l’écrasante victoire du parti travailliste aux législatives, le nouveau Premier ministre Britannique, Keir Starmer, a annoncé l’abandon de ce plan visant à expulser des demandeurs d’asile et migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni vers le pays d’Afrique de l’Est. Le dirigeant travailliste a affirmé que le projet, élaboré par le précédent gouvernement conservateur, était « mort et enterré ».
Plus de 13 500 migrants ont traversé la Manche pour rallier le Royaume-Uni, depuis le début de l’année.