De la cherté des denrées alimentaires, au taux de chômage élevé, en passant par l’accès à l’électricité à moindre coût au Cameroun, Serge Espoir Matomba n’épargne aucun aspect de la vie courante des populations enfouies dans des difficultés aux fins de les inciter à prendre conscience de leur rôle dans l’amélioration de ces conditions déplaisantes
Les chiffres d’ELECAM
« Remplir son devoir de citoyen ne devrait être qu’une fierté pour tout camerounais, puisque vous avez le devoir de choisir ceux qui vont vous diriger. Alors pourquoi attendre ? » Au Cameroun, selon les données publiées par Elections Cameroon, seulement 7.300.000 citoyens sont inscrits sur les listes, dont 19.000 de la diaspora sur une population qui avoisine les 30.000.000 d’habitants.
Des chiffres que le Premier Secrétaire du PURS trouve inquiétants, démontrant ainsi le détachement des populations camerounaises de la politique dans leur pays, et pourtant le « pouvoir de leur décision compte » d’où il est important aujourd’hui pour les camerounais de prendre conscience de leur apport dans le processus de « changement » dans le pays.
Loin de l’ignorer, l’homme politique resserre l’étau et multiplie des sensibilisations sur l’acte même : s’inscrire sur une liste électorale et ce que celui-ci représente.
Sur le terrain depuis 2010
« Deviens acteur du changement au Cameroun, en t’inscrivant sur une liste électorale. Ton vote peut changer ta situation », déclare le Premier Secrétaire du Peuple Uni Pour La Rénovation Sociale (PURS) dont le parti se déploie sur le terrain depuis 2010 pour toucher du doigt les difficultés pour les citoyens camerounais dans le processus d’inscription sur les listes électorales mais également dans le but de convaincre plus d’un à poser le premier pas.
Et à en croire Serge Espoir, les camerounais qui pourtant endurent des conditions de vie difficiles ont perdu espoir au processus électoral et donc subissent les choix des autres de manière défaitiste. Pour limiter la distance entre le peuple et le scrutin, le PURS entend faire des communications de proximité en temps opportun, en plus de continuer au travers de la voix de son Premier Secrétaire et des autres membres de sensibiliser le premier « acteur du changement » : Le peuple.