La France partira-t-elle du Sahel ? La question est au centre des discussions. Alors que les dirigeants africains et européens se retrouveront à Bruxelles les 17 et 18 février prochains dans le cadre d’un sommet Union Africaine – Union Européenne, Paris pourrait présenter les nouveaux contours de son futur dispositif militaire régional.
Ce qu’il faut dire, c’est qu’au Mali la France est en mauvaise posture. De ce fait, les militaires au pouvoir ont décidé de se tourner également vers la Russie afin de lutter efficacement contre les groupes terroristes. Une coopération qui n’est pas vue d’un bon œil par Paris qui accuse Bamako de recourir à la société de mercenaires russe Wagner. Paris s’était alors donné deux semaines pour trancher sur l’avenir de ses troupes au Mali.
Un nouveau dispositif
Lundi soir, le ministre français des affaires étrangères Jean Yves le Drian précisait encore que si « les conditions ne sont plus réunies au Mali, Paris continuera à combattre le terrorisme à côté avec les pays du Sahel qui sont demandeurs ». Selon les analystes, le Niger voisin, pourrait être un des grands alliés de la France et pourrait jouer un rôle primordial dans ce nouveau dispositif.
A l’issue de cette rencontre qui s’ouvrira à Bruxelles cette semaine, l’on en saura d’avantages sur l’opération Barkhane qui devrait prendre fin et la task-force Takuba, composée principalement d’unités des forces spéciales de plusieurs pays de l’Union Européenne.