Les rideaux sont tombés sur le 18ème sommet de la francophonie à Djerba en Tunisie. Une soixantaine de chefs d’Etats, de gouvernements et de ministres ont pris part aux assises, marquées par la crise RDC-RWANDA.
Les tensions qui opposent la Rdc et le Rwanda ont presque ravit la vedette durant le sommet de la francophonie. Si pour les chefs d’États présent une solution doit être trouvé, ce n’est pas le cas chez les protagonistes.
Du côté de la délégation congolaise, l’on estime qu’il y a, dans ce dossier, un parti pris de la secrétaire générale de l’OIF, la Rwandaise Louise Mushikiwabo. Elle est accusée de prendre « fait et cause pour le Rwanda ». Une accusation qui se justifie par une sortie médiatique de louise Mushikiwabo où elle a laissé entendre que les éléments en RDC, juste à la frontière du Rwanda, sont une menace pour la sécurité du Rwanda.
Elle s’est également posée la question de savoir s’il est possible de retourner sur les accords qui existent depuis plus de 10 ans et les mettre en application ? Pour elle, c’est une question de volonté politique.
Une déclaration qui, selon la délégation donne une indication que l’organisation qu’elle dirige ne peut véritablement pas jouer un rôle dans la résolution de la crise qui persiste. Pendant ce temps, l’escalade abrupte de la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) risque de raviver le conflit interétatique dans la région des Grands Lacs.