Les parties en conflit du Soudan ont salué la résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu pendant le Ramadan. Pour la mise en œuvre de la résolution, les parties belligérantes ont appelé au dialogue afin d’établir des mécanismes de contrôle tout en rappelant leur engagement en faveur du bien-être du peuple soudanais.
L’ONU appelle les différentes parties impliquées dans le conflit au soudan à cesser les hostilités pendant le Ramadan. Une résolution qui a eu des échos favorables auprès des concernés. La résolution du conseil de sécurité de l’ONU a mis l’accent sur la « cessation immédiate des hostilités pendant le Ramadan et appelle à un dialogue durable pour résoudre le conflit ». Si les belligérants saluent à l’unanimité cette résolution, ils évoquent cependant des conditions.
A travers un communiqué, le ministère des affaires étrangères soudanais a souligné qu’il « exprime son soutien en faveur de la résolution », mais avec des conditions à savoir « le retrait des forces de soutien rapide (FSR) des zones civiles et des installations publiques, ainsi que des Etats et des villes touchées depuis la déclaration de Jeddah sur l’engagement à protéger les civils, en 2023 ». De leur côté, les Forces de soutien rapide, (FSR) saluent la résolution la qualifiant d’espoir qui soulagera les souffrances des Soudanais en facilitant l’acheminement de l’aide humanitaire et la circulation des civils. L’Union africaine, a également appelé à un cessez-le-feu au Soudan durant le mois du Ramadan.
L’organisation panafricaine qui soutient la démarche de l’ONU a rappelé que la situation est très inquiétante dans le pays. Selon le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, « le cessez-le-feu au Soudan pourrait contribuer à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire à la population civile qui en a cruellement besoin. »
Il a saisi l’occasion pour appeler toutes les parties au Soudan à assumer leurs responsabilités pour prévenir la menace de famine et d’autres catastrophes humanitaires susceptible d’affecter le peuple soudanais et les pays voisins. Depuis l’éclatement du confit, le 15 avril 2023, les initiatives internationales de médiation entre les deux parties se sont multipliées, sans jamais donner de résultats concrets.