Trêve de confusion sur la présence des soldats égyptiens au Soudan. Le chef de l’Etat Abdel Fattah Al-Sissi a souligné que ces soldats égyptiens « étaient présents conformément au protocole d’entraînement conjoint, et non pour soutenir ou monter une partie contre une autre. »
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a déclaré que son pays « ne s’immiscera pas dans les affaires intérieures du Soudan et poursuivra ses contacts pour un cessez-le-feu », niant que les éléments des forces de son pays qui y sont présents soient là « pour soutenir une partie contre une autre ». C’est la quintessence de son discours lors de sa présidence d’une réunion du Conseil suprême de l’armée égyptienne (la plus haute autorité militaire) dans la soirée du lundi à mardi, alors que les affrontements entre l’armée soudanaise et les Forces de « soutien rapide » au Soudan entre dans leur quatrième journée.
L’Égypte s’engage activement avec les forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide (RSF) pour désamorcer la situation et parvenir à un cessez-le-feu. Le président Egyptien a expliqué que le Soudan n’a aucun intérêt dans les combats internes entre les parties, et il est important qu’elles s’assoient à la table des négociations pour épargner au Soudan une nouvelle détérioration.
Selon Al-Sissi ce qui se passe au Soudan est une affaire interne dans laquelle il ne faut pas intervenir afin de ne pas enflammer ou développer le conflit d’une manière qui ne convient pas au Soudan ni à la région. Il a affirmé que son pays était prêt à « jouer un rôle positif de médiation pour ramener le calme et rétablir la sécurité et la stabilité entre les parties au Soudan ». Des contacts se poursuivent avec l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide afin de les exhorter et de les encourager à un cessez-le-feu. La situation au Soudan est une affaire intérieure et que la position de l’Égypte est cohérente dans la non-ingérence dans les affaires intérieures du pays.