Le Général Abdel Fattah al-Burhane et le Général Mohamed Hamdane Daglo ont accepté de se réunir à la demande des Nations-Unies selon une communication de l’Organisation par le billet de Martin Griffiths, patron du bureau de Coordination des affaires humanitaires. A l’ordre du jour, la situation humanitaire préoccupante depuis près de 11 mois et le difficile acheminement de l’aide humanitaire.
Avec plus de sept millions et demi de déplacés depuis le début de la bataille des deux généraux, les Nations-Unies estiment à plus de quatre milliards de dollars le financement d’une réponse humanitaire à l’impasse politique actuel. Le Président du Forum national soudanais des ONG, Ibrahim Modi lui, a estimé que les pays du monde préféraient se tourner vers la situation en Ukraine ou encore sur l’aide à Israël et pourtant l’urgence réside aussi dans la quête de financement qui seront réservés à l’aide humanitaire au Soudan et dans une toute autre quête, celle de parvenir à une entente entre les deux belligérants.
La crise ne bouche pas totalement le Soudan grâce aux pays voisins en Afrique de l’Est et en Afrique Centrale comme l’Ethiopie, le Tchad, l’Egypte, le Sud-Soudan, la République Centrafricaine qui accueillent, conditions de sécurité réunies tous les réfugiés. Des gestes salués par le Haut-Commissariat pour les Réfugiés pour l’Afrique de l’Est.
Depuis le mois d’avril 2023, les affrontements entre le Général al-burhane et le général Hamdane Daglo ont causé plusieurs milliers de morts dans l’Ouest du pays. Les démarches pour la paix et l’entente entre les deux n’ont jusqu’ici pas réussi à aboutir. Les échanges sur la situation humanitaire n’ont également pas porté grand fruit ces derniers mois. Cette assise annoncée et acceptée par les généraux semble cette fois ci porter une lueur d’espoir pour les personnes dans le besoin d’assistance.