24 heures, c’est le temps que va durer le cessez-le-feu au Soudan. Décision prise par les deux généraux rivaux qui se font la guerre. Cette annonce intervient après plusieurs jours d’affrontements violents entre l’armée régulière et les forces paramilitaires, ayant fait près de 200 morts et plus de 1800 blessés.
Les paramilitaires du soutien rapide ont indiqué, par voie de communiqué, avoir « accepté une proposition de trêve de vingt-quatre heures », sans fournir de plus amples détails. Le communiqué indique que l’approbation de la trêve a été décidée « sur fond de contacts directs avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et des efforts de pays frères et amis qui ont procédé à des communications similaires, au cours desquels ils ont appelé à un cessez-le-feu temporaire, afin d’ouvrir des voies sûres pour le passage des civils et l’évacuation des blessés ».
Même son de cloche du côté de l’armée loyaliste qui suite aux appels répétés à un cessez-le-feu, le général Abdel Fattah al-Burhan, l’un des deux généraux rivaux luttant pour le pouvoir au Soudan, a accepté une trêve de 24 heures à partir de ce mardi à 18h00. Cette annonce intervient après plusieurs jours d’affrontements violents entre l’armée régulière et les forces paramilitaires, ayant fait près de 200 morts et plus de 1800 blessés.
Les violences ont éclaté samedi dernier à Khartoum, la capitale soudanaise, entre les forces du général Abdel Fattah al-Burhan et celles du général Mohamed Hamdan Dagalo, qui se disputent le pouvoir depuis la destitution en 2019 du président Omar al-Bachir. Le conseil militaire de transition actuellement au pouvoir avait promis d’organiser des élections démocratiques, mais les tensions politiques persistent entre les forces militaires et civiles.
Suite aux pressions internationales pour un arrêt immédiat des violences, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a tenu des entretiens séparés avec les deux généraux rivaux. Il a insisté sur la nécessité urgente d’un cessez-le-feu pour mettre fin aux affrontements qui ont déjà fait de nombreuses victimes. Cette trêve de 24 heures au Soudan est une étape importante vers une désescalade des violences. Cependant, les tensions politiques demeurent et les autorités doivent travailler rapidement à une résolution pacifique de la crise.
La communauté internationale continue de suivre de près la situation et appelle toutes les parties impliquées à s’engager dans un dialogue constructif pour parvenir à une solution politique durable.