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Soudan – Situation sécuritaire : le cessez-le-feu de 24 h bafoué

Le concert des détonateurs ne s’arrêtera pas de si tôt.  Malgré le cessez-le Feu demandé, de violents combats ont repris entre les forces armées soudanaises et les combattants du général Daglo dans la capitale Khartoum mardi 18 avril en début de soirée. Des tirs ont été échangés dans la capitale Khartoum, sans que l’on puisse en identifier pour l’heure l’origine.

Au quatrième jour de la lutte entre les deux généraux au pouvoir, le bilan s’élève à près de 200 morts et un peu plus de 2000 blessés.  Les appels des ministres des Affaires étrangères du G7, de l’ONU et des États-Unis, « à mettre immédiatement fin à la violence » n’y font rien : des hommes en treillis, parfois enturbannés comme les nomades du Darfour, continuent de faire régner la terreur à Khartoum, tandis que les raids aériens de l’armée touchent des zones densément peuplées. Une explosion a eu lieu dans le centre de Khartoum lors d’affrontements entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF) pour le contrôle de la ville, plus tôt dans la journée.

Les FSR ont accusé l’armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, d’avoir « violé la trêve », alors que leurs propres hommes continuaient de tirer à l’arme lourde dans les rues. Après quatre jours de combats au Soudan, la population de Khartoum se retrouve prise au piège sans eau, ni électricité, au milieu des bombardements et des échanges de tirs entre l’armée soudanaise et les milices d’intervention rapide forces de soutien rapide. À la demande de la communauté internationale, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », avaient annoncé s’engager pour une trêve de 24 heures.

 Les deux hommes semblent désormais ne plus vouloir reculer dans cette guerre devenue « existentielle » pour leurs camps, selon des experts. L’armée n’en finit plus de dénoncer « un coup d’État » de « rebelles soutenus par l’étranger » quand Hemedti déclare lutter « pour la liberté, la justice et la démocratie ». Le conflit entre Hemedti et le général Burhane, latent depuis des semaines, a explosé quand ils ont été forcés d’annoncer leur plan pour intégrer les FSR aux troupes régulières. Incapables de s’accorder sur un calendrier et les conditions de recrutement, ils ont fait parler les armes.

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