En apportant un démenti à un soutien quelconque au Soudan, Khalifa Haftar, le commandant des Forces libyennes de l’Est a appelé à la formation d’un comité de médiation arabo-africain pour mettre fin aux combats qui opposent depuis 6 jours l’armée soudanaise aux Forces de soutien rapide.
Dans un communiqué publié par Ahmed Al-Mismari, porte-parole de Haftar, le commandant a catégoriquement démenti les informations du Wall Street Journal. Le commandement général dément catégoriquement ce que certains médias rapportent, à savoir que les « Forces armées arabes libyennes soutiennent une partie contre l’autre au Soudan ». Le commandant des Forces libyennes de l’Est, Khalifa Haftar, a nié avoir fourni des armes aux Forces de soutien rapide au Soudan, pour les aider dans leur affrontement avec l’armée soudanaise, qui durent depuis 6 jours.
Cette déclaration intervient après les informations du Wall Street Journal, qui ont affirmé que Haftar avait envoyé au moins un avion transportant du matériel militaire destiné aux Forces de soutien rapide. Al-Mismari a également souligné l’attachement des Forces armées arabes libyennes à la stabilité de l’État du Soudan et à la sécurité de son peuple. Il a déclaré que des contacts étaient en cours avec les parties concernées et que les Forces armées arabes libyennes étaient prêtes à jouer un rôle de médiateur pour mettre fin aux affrontements et ouvrir la voie au dialogue par des moyens pacifiques.
Pour l’homme fort de l’Est libyen , la formation d’un comité de médiation conjoint comprenant des membres de la Ligue des États arabes et de l’Union africaine, afin de déployer tous les efforts possibles pour parvenir à un cessez-le-feu dès que possible, afin de rétablir le calme et de sortir de la crise d’une manière qui préserve la sécurité, la stabilité et la sauvegarde du grand Soudan est nécessaire. Le Soudan est plongé dans des combats depuis le 15 avril entre l’armée et les Forces de soutien rapide dans la capitale, Khartoum, et dans d’autres villes. Selon les dernières informations, les affrontements ont fait plus de 200 morts et 1 207 blessés parmi la population civile. Entre 10 milles et 20milles personnes à majorité enfants et femmes ont fuit le soudan vers le Tchad.