Des images assez illustratives, qui démontrent à souhait que les Tchadiens ne veulent plus de la présence française sur leur territoire. La raison évoquée, est que paris soutient le comité militaire de transition qui tient les rênes depuis l’assassinat du Marechal Idriss Deby Itno le 20 Avril 2021.
L’histoire nous renseigne que lorsque le président Idriss Déby Itno a été tué il y a plus d’un an au front contre des rebelles, son fils le général Mahamat Idriss Déby Itno a repris le contrôle du pays à la tête d’un groupe de 15 généraux, aussitôt adoubé par la communauté internationale, Paris en tête.
Pour faire passer le message, la plateforme de l’opposition Wakit tama, a nouveau lancé un appel à une grande manifestation samedi 14 mai dans tout le pays. Objectif, protester contre la France et sa présence militaire qui est débordante. Un appel effectif au regard du bilan : Sept stations d’essence du groupe pétrolier français Total vandalisées, des monuments représentatifs de la France saccagés, le drapeau tricolore hué, sans oublier tous les slogans scandés durant les manifestations qui se poursuivent malgré les arrestations de plusieurs leaders de l’opposition. Cinq déjà sont aux arrêts, pour avoir exprimé leur opinion au rang desquels, des secrétaires généraux des syndicats important du tchad, de la société civile et même d’un ancien ambassadeur.
Pour bon nombre d’analystes de la situation qui prévaut au pays de toumai, ses arrestations, risque de retarder encore le «dialogue national inclusif» entre le CMT, l’opposition et les groupes armés, déjà reporté plusieurs fois, et devant déboucher sur des «élections libres et démocratiques» après une transition de 18 mois. La France avait par ailleurs réagit en se disant attachée à un dialogue dans les meilleurs délais possibles puis en proposant quelques jours plus tard son aide.