En Algérie, l’heure est à la réalisation des prouesses technologiques.
Les experts du Centre national de développement des technologies avancées (CDTA) ont concue et présentée la première puce de fabrication 100% locale.
Un dispositif aux dimensions de 1mm dont la production de ce est prévue à Taïwan avec des structures partenaires, mais qui sera fabriquée localement dans un délai de deux ans.
L’Algérie vient de réaliser un pas de géant dans ses avancées au plan technologique.Le pays a annoncé la création de sa toute première puce électronique, fruit du savoir-faire local et conçue intégralement par des experts du Centre national de développement des technologies avancées (CDTA).
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a salué un « tournant historique » pour le pays, soulignant que cette innovation s’inscrit dans une vision de souveraineté technologique à long terme.
La production de ce dispositif de 1mm est initialement prévue à Taïwan avec des structures partenaires, mais Alger prévoit de le fabriquer localement dans un délai de deux ans.
En effet, le secteur des microprocesseurs est devenu un enjeu majeur d’indépendance économique, de sécurité nationale et de compétitivité industrielle. Aussi, cette conception 100% algérienne tombe à point nommé, dans un contexte mondial marqué par une guerre des puces entre grandes puissances et par des tensions sur les chaînes d’approvisionnement, revêtant de fait, une importance géopolitique considérable.
L’Algérie ne compte pas s’arrêter en si bon chemin après une telle prouesse.
En effet, plusieurs médias locaux font état de ce que, les ingénieurs planchent sur une puce de nouvelle génération, gravée à 13 nanomètres. Un niveau de miniaturisation, bien que complexe, qui permettra à l’Algérie de rivaliser avec des technologies utilisées dans les télécommunications, les objets connectés ou encore l’intelligence artificielle.
Le CDTA, fer de lance de cette innovation, travaille depuis plusieurs années à renforcer les capacités nationales en électronique avancée, en formant une nouvelle génération d’ingénieurs. Par ailleurs, Il noue aussi des coopérations internationales ciblées et mobilise la recherche appliquée au service de l’économie réelle.
