La proclamation de la loi Martiale à la base de tous les heurts en Corée du Sud inquiète les pays voisins et autres puissances mondiales. Des États-Unis à la Russie en passant par le Royaume Uni, chacun marche sur des œufs dans sa communication mais ne loupe pas l’occasion d’appeler au respect de la décision du Parlement afin de maintenir l’ordre et la paix face à cette crise constitutionnelle.
Face aux tensions politiques en Corée du Sud, les pays influents n’ont pas manqué d’exprimer leur inquiétude. La Chine par exemple a appeler ses ressortissants à garder leur calme, redoubler de vigilance et à limiter les déplacements aux besoins les plus urgents, ainsi qu’à faire preuve de retenue dans les commentaires quant à ces brouilles politiques observées entre le Parlement et l’exécutif.
Washington a déclaré sa préoccupation et « suivre la situation de près », la Maison blanche a tenté de rassurer l’opinion américaine constituée de ses citoyens en rappelant qu’elle demeurait en communication avec le gouvernement sud-coréen. Les Etats-Unis ont émis leur espoir de voir la situation rentrer dans l’ordre, tout en appelant le gouvernement à respecter la décision du Parlement concernant la levée de la loi martiale.
L’ONU n’a pas loupé cette occasion de rappeler son inquiétude face à la situation politique sud-coréenne, mais s’est retenue d’émettre tout commentaire sur l’atmosphère politique qui s’embrase rapidement. La Russie et le Royaume-Uni sont sur la même longueur d’ondes, les deux pays ont déclaré via des communications « suivre de près la situation alarmante ». Et ont appelé leurs ressortissants à ne surtout pas répondre aux différents appels à la manifestation.
Le 4 décembre 2024, le Président Sud-coréen revenait sur sa décision d’imposer une loi martiale à Séoul. L’opposition au sein de l’Assemblée avait jugé invalide cette décision surprise, par la suite a insisté sur la démission du Président Yoon. Depuis lors, la situation reste tendue dans le pays.