
Le torchon brûle entre Washington et Caracas. Alors que l’administration Trump envisageait récemment trois scénarios d’intervention militaire au Venezuela – allant des frappes aériennes à la prise de contrôle des champs pétroliers – la Russie monte au créneau pour appeler au calme.
Le président de la Commission des affaires internationales de la Douma, Leonid Sloutski, a réaffirmé la position russe en faveur d’un règlement pacifique de toutes les tensions, exprimant l’espoir que le conflit vénézuélien n’aboutisse pas à des affrontements violents.
Ces révélations du New York Times sur les plans militaires américains ont fait réagir, bien que l’envoyé spécial de Trump, Richard Grenell, ait qualifié l’article de « truffé d’erreurs ». Le contexte est tendu : Washington a déjà déployé des navires de guerre dans les Caraïbes, officiellement dans le cadre d’une opération antidrogue ciblant particulièrement le Venezuela.
Les tensions entre les deux pays se sont intensifiées notamment depuis le 23 janvier 2019, date à laquelle les États-Unis ont cessé de reconnaître Nicolás Maduro comme président légitime, lui préférant Juan Guaidó, et ont multiplié les sanctions économiques. Tandis que les États-Unis invoquent la lutte contre le narcotrafic, la Russie, un allié de longue date du régime de Maduro, réaffirme son rôle pour la désescalade.