Les présumés acteurs de la tentative d’assassinat du président Centrafricain, Faustin archange Touadera sont libres.
L’information a été rendu publique par l’ONU à travers le compte tweeter du chef de la minusca, Mankeur Ndiaye, qui a fait savoir que les quatre militaires de l’armée française opérant sous la bannière de l’ONU arrêtés il y a trois jours en Centrafrique et accusés d’avoir voulu « assassiner » le chef de l’Etat, ont retrouvé leur liberté.
Comment les militaires français ont été libérés
L’ambassade de France et la mission onusienne à Bangui ont usé de toutes formes de tractations avec les autorités de Bangui pour obtenir la libération, ce 24 février, des quatre soldats français arrêtés quelques jours plus tôt. Ils avaient été appréhendés par les forces de sécurité, en treillis, lourdement armés et munis de leurs badges de la Minusca, à bord d’un véhicule blindé lundi devant l’aéroport de Bangui. Pendant trois jours, cette affaire de quatre militaires français arrêtés à Bangui parce que soupçonnés d’avoir tenté d’assassiner le mathématicien de Bangui, a défrayé la chronique, mettant au-devant de la scène médiatique l’éternel duel qui existe entre Moscou et paris pour le contrôle de bangui.
L’ambassade de France et l’ONU avait immédiatement indiqué qu’ils étaient membre de la sécurité rapprochée du chef d’état-major de la force de maintien de la paix de la Minusca, le général Stéphane Marchenoir, qu’ils venaient de déposer avant de prendre un avion pour Paris. Déjà, l’ONU et la France, accuse régulièrement les autorités de Bangui d’être « complice d’une campagne de désinformation anti-française » laquelle est pilotée par Moscou. Paris et son acolyte avaient alors dénoncé une « manipulation grossière ».