La présence américaine en Afrique ne date pas d’aujourd’hui. Parmi les stigmates de cette collaboration historique, la présence militaire dans plusieurs pays. Le Niger n’en fait d’ailleurs pas exception puisque c’est non loin de Niamey, que se trouve le plus grand outil de renseignement de Washington en Afrique. Mais pour quel résultat ?
L’Afrique est un grand terrain de rivalités militaires depuis des années. De nombreuses puissances de disputent les stationnements pour implanter des bases militaires plus ou moins importantes et asseoir leur influence sur le continent. C’est le cas notamment des États-Unis qui disposent depuis quelques années des forces d’intervention rapide dans quelques pays africains notamment en Ouganda, au Centrafrique, en République démocratique du Congo, en Somalie et au Kenya.
Mais c’est à Djibouti précisément que Washington a implanté́ son commandement militaire pour l’Afrique, sa seule véritable base permanente, les autres n’intervenant que rarement lors d’une situation de conflit. Les États Unis comptent donc 4000 hommes environ à Djibouti faisant le déploiement dans l’Afrique.
Une présence militaire considérable loin de produire l’effet escompté. Dans le Sahel principalement dans le Niger, les USA disposent du plus outil de renseignements en Afrique mais pour un résultat moribond. Ils ne sont jamais là lorsqu’on a besoin d’eux, quelques fois trop occupés à commettre des exactions comme en RDC alors que tout près se multiplient des injustices.
Dans cette collaboration rarement productive, des voix s’élèvent davantage au sein du continent pour réclamer une collaboration plus juste, équitable et basée sur le respect mutuel entre Etats.