Une délégation israélienne menée par le Chef du Mossad s’est rendue vendredi à Paris, dans l’espoir de faire débloquer les pourparlers en vue d’une nouvelle trêve dans la bande de Gaza. Selon les médias israéliens, la mission a été confiée au patron des renseignements extérieurs israéliens. Quelle sera l’issue de cette rencontre avec les responsables palestiniens au regard des positions tranchées? On se souvient néanmoins qu’en fin janvier les deux parties étaient parvenues à un accord de cessez-le-feu provisoire.
Une délégation israélienne menée par le Chef du Mossad s’est rendue vendredi à Paris dans l’espoir de faire débloquer les pourparlers en vue d’une nouvelle trêve avec le Hamas dans la bande de Gaza. Selon les médias israéliens, le chef du Mossad, services de renseignements extérieurs israéliens, David Barnea et du Shin Bet (Services de renseignements intérieurs), Ronen Bar se sont envolé vendredi pour la Capitale française.
Fin janvier, le chef du Mossad avait déjà discuté à Paris avec ses homologues américains, égyptiens et le premier ministre du Qatar d’un nouvel accord de trêve à Gaza. Une première trêve d’une semaine avait permis fin novembre les libérations de plus d’une centaine d’otages entre les mains du Hamas et 240 Palestiniens écroués en Israël.
Une source a par ailleurs affirmé que le plan discuté à PARIS fin janvier prévoyait une pause de six semaines dans le Combat ainsi que la libération de 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages détenus par le Hamas.
Dans le même esprit, des pourparlers ont aussi eu lieu en Egypte, où s’est d’ailleurs rendu le Chef du Hamas, Ismaël Haniyeh pour une visite de plusieurs jours qui s’est terminée jeudi soir selon le mouvement islamiste palestinien. Selon le Hamas, les discussions ont porté sur la situation à Gaza. La fin de l’agression israélienne, le retour des déplacés chez eux et un échange de prisonniers.
Depuis des semaines, le mouvement palestinien demande un cessez-le-feu complet et le retrait des forces israéliennes de Gaza. Des demandes jugées délirantes par le PM israélien dont le gouvernement est ouvert à une pause dans les combats mais affirme vouloir continuer à terme son opération militaire afin d’anéantir le Hamas.
NETANYAHU s’oppose également à la libération de prisonniers ayant participé à des attaques anti israéliennes réclamée par le Hamas.