Le candidat à l’élection présidentielle du 6 octobre en Tunisie, Ayachi Zammel, a été placé en détention provisoire mercredi, dans le cadre d’une enquête pour des soupçons de « falsification de parrainages », ont annoncé ses avocats. Cette décision intervient après l’exclusion de la course de trois autres candidats, considérés comme des rivaux sérieux du président sortant, Kaïs Saïed en lice pour un second mandat par l’Autorité électorale (Isie) en début de semaine.
Ayachi Zammel, est l’un des trois candidats qui a été autorisé par la commission électorale, à se présenter à l’élection présidentielle du 6 octobre. Mais l’ancien député a été placé en détention provisoire en Tunisie, mercredi 4 septembre, dans le cadre d’une enquête pour des soupçons de « falsification de parrainages », ont annoncé ses avocats.
Agé de 43 ans, M. Zammel a été interpellé puis placé en garde à vue lundi. Cet industriel, chef du petit parti libéral peu connu baptisé Azimoun, fait l’objet d’un mandat de dépôt depuis mercredi et doit comparaître jeudi devant le tribunal de La Manouba, a fait savoir son équipe juridique dans un communiqué.
Cette décision intervient après l’exclusion de la course de trois autres candidats, considérés comme des rivaux sérieux du président sortant, Kaïs Saïed en lice pour un second mandat, par l’Autorité Électorale (ISIE) en début de semaine. Le président, élu démocratiquement en 2019, est accusé de dérive autoritaire depuis un coup de force le 25 juillet 2021 par lequel il s’est octroyé les pleins pouvoirs.