28 décembre 2024, 4:27 pm

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Tunisie – Déferlement de haine contre les subsahariens : le courant démocratique au rejet du racisme

Le parti d’opposition tunisien, le courant démocratique a invité dans un communiqué les autorités tunisiennes au rejet du racisme et à la retenue, après l’altercation entre migrants subsahariens et habitants de la ville de sfax survenue lundi dernier. Le parti a également exprimé sa solidarité avec les citoyens migrants qui selon lui, paient le prix de l’inaction des autorités.

C’est par le biais d’un communiqué publié le 6 juillet 2023 que, le parti d’opposition, courant démocratique a invité les autorités tunisiennes au rejet du racisme et à la retenue suite à l’altercation entre migrants et habitants de la ville de sfax survenue lundi dernier. Pouvait-on lire dans le communiqué.

Le courant démocratique a appelé tous les habitants de la ville de sfax et le peuple tunisien tout entier à rejeter le racisme et à ne pas se laisser entraîner par des discours de haine, Tout en condamnant les agissements racistes, moyenâgeux et terrifiants que certains tunisiens ont commis envers les migrants au vu des autorités sécuritaires.

Le parti d’opposition a condamné également les « actes criminels de certains migrants ». Il a estimé que « le jeune homme Nizar Amari, qui a été poignardé à mort, dans des heurts, a été victime de l’indifférence de l’Etat ». Il a appelé à « publier les résultats d’une enquête sérieuse et transparente, à tenir les personnes impliquées dans ces incidents pour responsables dans le cadre de la loi et à une action immédiate pour rétablir l’ordre dans la ville ».

Concernant la question migratoire, le parti d’opposition a appelé les autorités du pays à « renforcer le contrôle de ses frontières terrestres pour limiter le flux de migrants irréguliers en provenance des frontières libyenne et algérienne ».

Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré mardi, lors d’une réunion avec le ministre de l’Intérieur Kamal Feki et des responsables sécuritaires au siège du ministère dans la capitale Tunis, qu’il existe « des réseaux criminels responsables de la migration irrégulière vers Sfax »

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