Le mardi 11 Avril 2023, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des dizaines de demandeurs d’asile et migrants d’Afrique subsaharienne qui campaient devant le siège du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Tunis. Ces derniers étaient à cran depuis la suspension par l’agence onusienne de l’examen de leurs dossiers en vue d’une relocalisation dans un pays tiers.
Installés dans un camp improvisé de tentes depuis trois semaines, sans toilettes ni eau pour se laver, ces dizaines de ressortissants d’Afrique subsaharienne, cherchaient pour la plupart à être évacués vers des pays tiers.
Sur sa page Facebook, le HCR en Tunisie a précisé le 3 avril avoir stoppé « toutes les activités d’enregistrement et de pré-enregistrement du 31 mars au 17 avril en raison d’une migration du système d’enregistrement et d’identité ». Une suspension « temporaire » qui concerne « toutes les opérations du HCR dans le monde ».