Abdellatif Mekki, un ancien dirigeant du parti Islamo-Conservateur Ennahda a été réintégré dans la course à la présidentielle du 6 octobre. C’est la décision du tribunal administratif de Tunis. « Le recours déposé par Abdellatif Mekki a été accepté en appel sur la forme et sur le fond (…). Ces jugements sont définitifs », a précisé le porte-parole du tribunal administratif, Faycel Bouguerra, dans une déclaration à la radio privée Mosaïque FM.
Mekki, ancien ministre de la Santé, a été interdit le 12 juillet de quitter le territoire et de faire des déclarations publiques par un juge d’instruction qui l’avait auditionné dans le cadre d’une enquête sur la mort en 2014 d’une figure politique.
Sa candidature avait été rejetée en même temps que celle de treize autres postulants par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), qui avait argué d’un nombre insuffisant de parrainages, d’un manque de garanties financières ou du non-respect des critères de nationalité. Contacté par l’Agence France-Presse, l’ISIE n’était pas en mesure de confirmer la réintégration de M. Mekki dans la course présidentielle. La liste définitive des candidatures sera annoncée la semaine du 2 septembre, selon l’ISIE.