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UA – 37ème sommet: que retenir ?

Les crises sécuritaires en Afrique et dans la bande de Gaza, la question d’implémentation de la zone de libre échange en Afrique, l’intégration de l’Afrique dans le G20 et la demande d’un siège permanent pour le continent au conseil de sécurité de l’ONU sont entre autres les points focaux du 37e sommet ordinaire des chefs de l’Union Africaine. Sommet à l’issu duquel également, la Mauritanie a accédé à la présidence tournante de l’organisation.

Le Soudan « en flammes », « la Somalie toujours soumise à la menace djihadiste », la « situation de la Corne de l’Afrique », les « sempiternelles tensions dans l’Est de la RDC », l’instabilité en Libye ou encore le « péril terroriste » au Sahel, ou encore la crise dans la bande de Gaza sont entre autres des questions de sécurité évoquées durant deux jours, du 17 au 18 février par la cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernements africains réunis à Addis Abeba, capitale de l’Ethiopie et siège de l’Union Africaine.  Outre les crises sécuritaires, il a été question pour les différents pays d’évaluer le processus d’intégration en Afrique avec notamment la zone de libre échange continentale, Zlecaf qui jusqu’ici peine à véritablement aboutir à l’ouverture d’un marché intégré africain.

Placé sous le thème, « L’éducation d’une Afrique adaptée », ce sommet était également l’occasion de mettre en avant des stratégies et mécanismes de construction d’une génération future. Ce thème est également celui qui accompagnera le nouveau président de l’instance, Mohamed Ould Gazouani durant son mandat. « Nous avons donc défini nos priorités pour la prochaine période. Il s’agit globalement d’accorder à l’éducation, notre slogan pour cette année, la plus haute attention, afin de construire des systèmes éducatifs offrant un accès complet à une formation de qualité, adaptés au XXIe siècle », a-t-il déclaré durant son discours inaugural.

Concernant les pays suspendus de l’organisation à cause de la prise de pouvoir par la force des régimes militaires, l’union africaine déclare ne pas avoir enfreint ses missions et réitère que la sanction pour les pays s’écartant de la voie constitutionnelle reste la suspension. Elle reste toutefois ouverte au dialogue avec ces pays, on parle là du Niger, du Burkina faso, du Gabon, du Soudan, du Mali. Le nouveau président a d’ailleurs déclaré faire de la restauration de la paix en Afrique un point essentiel de son mandat.

Les chefs d’Etats ont également insisté sur l’obtention d’un siège permanent au conseil de sécurité des nations unis ainsi que l’intégration récente de l’Afrique au G20 qui l’oblige désormais à adopter des positions impactantes dans le monde.

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