Jeudi, un « groupe de terroristes » a attaqué le village de Aorema, situé à une dizaine de kilomètres de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, rapporte l’AFP. « Les assaillants ont ouvert le feu sur un groupe de jeunes assis dans un kiosque (restaurant informel). Sept jeunes sont morts sur-le-champ et trois personnes sont mortes à leurs domiciles, touchées par des balles perdues. Deux autres personnes, blessées par balles, ont ensuite succombé à leurs blessures », a expliqué l’un des riverains.
Au lendemain de l’offensive, un couvre-feu a été instauré dans toute la région du nord du Burkina Faso, frontalière du Mali et régulièrement visée par les djihadistes. Il interdit la circulation des véhicules et des personnes entre 22H00 (23H00 HB) et 5H00 (6H00 HB) du matin jusqu’au 31 mars. Outre la région du Nord, un couvre-feu a été instauré dans plusieurs provinces dans le centre-est, le centre-nord et l’est pour une durée allant d’un à trois mois.
Le Burkina Faso connaît une intensification de violences djihadistes depuis le début de l’année, avec plusieurs dizaines de morts, civils ou militaires, quasiment chaque semaine.