En Haïti, les violences liées aux gangs prennent de l’ampleur. Port-au-Prince a continué ce week-end à s’enfoncer dans le chaos. Face à la gravité de la situation, la Communauté des Caraïbes (Caricom) a convoqué pour ce lundi 11 mars 2024, une réunion d’urgence en Jamaïque, où devraient être présents des représentants des États-Unis, de la France, du Canada et de l’ONU.
La tension est vive dans la capitale haïtienne. A l’origine de ce trouble, des gangs qui réclament la démission du Premier ministre Ariel Henry, tout comme une partie de la population, conduisant la Communauté des Caraïbes (Caricom) à convier à une réunion d’urgence en Jamaïque avec les États-Unis, le Canada et la France, lundi, afin de trouver une issue à la spirale de la violence des gangs dans le pays.
Le vice-président de Guyana, membre de la Caricom, Bharrat Jagdeo, a déclaré dimanche que ces pays « chercheraient à ramener l’ordre et à redonner confiance au peuple haïtien ». « Les criminels ont pris le contrôle du pays. Il n’y a pas de gouvernement, c’est en train de devenir une société en faillite », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie américaine et le président du Kenya se sont entretenus sur la crise en cours et ont « souligné leur engagement inébranlable en faveur du déploiement d’une mission multinationale de soutien à la sécurité » permettant de « créer les conditions de sécurité nécessaires à la tenue d’élections libres et équitables », a indiqué samedi un porte-parole du département d’État.
Depuis l’intensification de la violence dans le pays, au moins 15 000 personnes ont été obligées d’abandonner leurs habitations.