Face à la presse française, le président Sénégalais Macky Sall a déclaré que son pays a été victime d’une agression, alors que la question d’un troisième mandat était agitée aux citoyens sénégalais, manipulée par une frange de l’opposition, les médias étrangers. Pour le Chef d’Etat Sénégalais, il s’agissait d’une manigance dans le but de peindre en noir la démocratie sénégalaise.
Le troisième mandat fantôme
Alors que se tenait le Dialogue National à Dakar, nombre de médias se sont faits le relai d’annonce mensongère sur un « troisième mandat » du Président Sall, caricaturé en dictateur dont les leviers seraient la justice et l’armée contre les citoyens sénégalais. Et pourtant, en 2019, le Président sénégalais avait annoncé dans son livre : Le Sénégal au cœur, et en dehors qu’il ne sera pas candidat. La constitution révisée, mettait en place une nouvelle République dans laquelle, il lui était permis un second quinquennat, les maires des villes, les membres de la coalition Benno Bokk Yakar et autres citoyens appelait à sa candidature en 2024, saluant son bilan économique, mais le bâtisseur sénégalais s’est refusé de trahir sa propre promesse, il s’est refusé de faire passer sa personne avant la Nation.
Macky Sall a acquiescé qu’il y a d’autres vaillants hommes capables de remplir la fonction de Président de la République, des patriotes comme lui, qui pourraient faire meilleur bilan que celui qui poussait ses collaborateurs et le peuple à lui demander de rester. Une décision emprunte de sagesse, appréciée de tous, une attitude qui a tonné comme une leçon à ceux que le Chef d’Etat accuse d’avoir tenté une déstabilisation de son pays.
Un opposant manipulé de l’extérieur ?
« Les morts sont la conséquence d’un appel à l’insurrection » et non des intentions « inexistantes » de se représenter à l’élection présidentielle. Durant son échange avec les journalistes français, le Chef de l’Etat a tenu à rappeler que les travers de justice de l’opposant Ousmane SONKO président du Pastef ne sauraient être liés à des volontés d’écarter un candidat, du fait qu’il reste un citoyen sénégalais, il devrait répondre de ses actes devant la justice sénégalaise.
Pour lui, les tentatives d’agression contre le Sénégal via une instrumentalisation de l’opposition et de l’information ont échoué « les forces islamiques, les forces politiques, la France ont tenté le Sénégal » mais ce fut l’occasion pour le Président de réitérer son attachement à son engagement de protéger le pays « je veillerai à ce que le Sénégal ne soit pas déstabilisé. Quelques soient les forces obscures qui voudraient s’y attaquer ». Les manifestations orchestrées par l’opposition demandant l’insurrection, avaient causé seize morts et conduit à plusieurs arrestations. Le Président Macky Sall avait déclaré d’un ton froid, que les responsables seront tenus de répondre de ces pertes en vies humaines.