Ces manifestants réclament le départ du reste des militaires et du matériel au plus tard le 28 mars afin de préserver les relations fraternelles qui ont toujours caractérisé les peuples français et burkinabé.
A l’appel du collectif des dirigeants panafricains, Plusieurs centaines de manifestants dont certains brandissant des drapeaux russes ont manifesté devant le camp militaire Bila Zagré de Kamboinsin où sont basés les soldats français dont ils réclament le départ du territoire burkinabè. Sur leur pancarte, on pouvait lire « la France libère », « non à l’impérialisme », ou encore « à bas les accords militaires entre le Burkina et la France ».
Les autorités Burkinabè avaient demandé et obtenu un accord pour le départ des soldats français après avoir dénoncé les accords militaires qui lisaient les deux pays. Les soldats français de la force Sabre disposaient d’un mois pour leur départ effectif. Plus de quinze jours après cette date butoir, les soldats français resignent à partir, ce que ne comprennent pas les manifestants.
Ces derniers estiment que la présence de militaires français sur le territoire burkinabé est désormais « illegal » Moumini Boly, le secrétaire général du collectif, prévient que l’ « entêtement des soldats français rester au Burkina Faso contre la volonté populaire provoqueront » des conséquences forcément fâcheuses et le collectif ne peut être responsable.