Des ambassades présentent au Soudan, sont au four et au Moulin pour essayer de sécuriser leurs ressortissants. Des stratégies n’ont de cesse d’être mises en exergue pour des possible évacuation.
Pratiquement toutes les missions se trouvant dans la zone de combats à Khartoum ont été transférés dans leur ambassade. À l’heure actuelle, les diplomates cherchent le moyen de les évacuer du Soudan. À quelques exceptions prête, quelques étrangers restent pour l’heure introuvable, tous les autres citoyens russes se trouvant dans la capitale soudanaise au début des affrontements ont été évacués vers les mission diplomatique, c’est le cas de la Russie.
L’ambassadeur Andreï Tchornovol l’a d’ailleurs confirmé en précisant que les combats, très graves, ont éclaté partout simultanément et d’une façon assez intense. Leur ressortissant se trouvaient dans six ou sept « points chauds ». Heureusement ils sont parvenus à tous les évacuer, sauf une femme avec enfant qui s’est réfugiée au siège de la métropole orthodoxe du Soudan.
Tous ceux qui se trouvaient dans la zone de combats ont été transférés à l’ambassade. Il a précisé que pour l’heure l’ambassade ne parvenait pas à évacuer cette femme. L’ambassadeur a fait savoir que les diplomates étudiaient actuellement les itinéraires d’évacuation depuis le Soudan. Selon le diplomate, tous les itinéraires théoriques possibles sont envisagés, mais aucun n’est pour l’heure réalisable.140 Russes sur les quelque 300 présents dans le pays ont confirmé à l’ambassade leur volonté de quitter le Soudan.
Mais la liste grossit constamment suite aux demandes de citoyens des pays de l’ex-URSS et de certains autres pays. Des affrontements entre l’armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane et les forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) dirigées par le général Mohamed Hamdane Daglo ont éclaté le 15 avril.