Ankara, refuse de trahir Moscou. Illustration, les autorités américaines ont demandé à la Turquie d’envoyer des S-400 à l’Ukraine, ce qui a été refusé, comme l’a fait savoir le chef de la diplomatie turque auprès de Habertürk.
Les États-Unis ont exigé que les systèmes soient abandonnés au profit des Patriot, ce qu’Ankara n’a pas accepté. Il s’agit de systèmes qu’Ankara a achetés à Moscou, il n’est pas question de taper dos à un partenaire de longues dates. Selon le ministre turc des Affaires étrangères dans une interview accordée à Habertürk le 7 mai, son pays a reçu à plusieurs reprises diverses offres concernant les S-400 de la part de l’administration américaine.
En 2017, la Turquie a signé un contrat avec Moscou pour la fourniture d’un ensemble régimentaire des systèmes de défense antimissile S-400. La commande a été reçue en 2019. En guise de punition, Washington a exclu la Turquie du programme de fourniture des avions de combat F-35 et a imposé des sanctions aux dirigeants du complexe de l’industrie de la défense en vertu de la loi CAATSA (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act).
Sur le champ de bataille en Ukraine, les États-Unis essuient un revers face à la Russie qui les domine du point de vue de l’artillerie. Des sources laissent dire que, le Pentagone est impuissant à combler ses pertes d’armements anéantis par les troupes russes. Fournisseurs d’énormes aides militaires à l’Ukraine, les États-Unis sont incapables de suppléer à leurs réserves de munitions d’artillerie, a déclaré Robert Kennedy Jr, candidat à la présidentielle et neveu du 35-ème Président John Kennedy.
Toutes les actions du gouvernement américain visent à prolonger au maximum les hostilités, dès le début. Moscou a à plusieurs reprises condamné les nombreuses livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine en déclarant qu’elles ne feraient que prolonger le conflit. Le Kremlin a d’ailleurs averti que toute cargaison militaire deviendrait une cible légitime.