Que se passe-t-il entre l’Europe et les États-Unis ? Une question qui mérite d’être posée avec acuité au regard de la situation géopolitique qui prévaut. Illustration, l’Europe se révolte et accuse les Etats-Unis de l’avoir trahie en s’enrichissant de la guerre en Ukraine.
L’Europe explose de colère vis à vis des Usa
Il n’y a certainement plus de doute, la France et l’Europe en ont marre d’être les larbins des Etats-Unis qui se sont toujours hisser comme les maîtres du monde. Depuis le début de la guerre en Ukraine, soit plus d’un déjà, des médias occidentaux sortent de leur silence et dévoilent que l’Union Européenne ne veut plus suivre les instructions de Washington qui lui demande de dépenser des milliards de dollars dans l’achat d’armes américaines.
D’après les mêmes sources, au sein de l’UE, l’idée est toute autre. Bruxelles entend s’éloigner de la stratégie américaine afin d’assurer sa propre défense. Selon le courrier du soir.com, journal européen, il convient de souligner que ce n’est pas la première fois que la révolte européenne est évoquée dans la presse. En effet, en novembre dernier, soit neuf mois après le début de la guerre, l’Europe s’était révoltée contre les Etats-Unis (jusqu’ici son principal allié), accusant Washington de s’être enrichi de la guerre en vendant son gaz à l’Europe à un prix plus cher (que celui de la Russie) et en inondant le continent d’armes américaines.
Un scénario que les Russes avaient pourtant prédit dès le début du conflit. Tout compte fait, buzz ou dilatoire, En tout cas, du côté de l’Europe, la colère gronde et à Bruxelles, certains ne se font pas de doute que Washington est le seul à avoir tiré les marrons du feu. C’est du moins la révélation faite par le média Politico.com. En effet, d’après des pistes dignes de foi, de hautes personnalités au sein de l’Union Européenne accusent, en coulisse, Joe Biden, président des Etats-Unis, de s’enrichir de la guerre pendant que l’Europe est au bord de l’implosion.
Autre sujet qui fâche, de hautes personnalités politiques européennes ne digèrent pas non plus le fait de devoir acheter le gaz américain à un prix 4 fois plus cher que celui qu’ils achetaient à la Russie de Poutine. Si à cela s’ajoutent les coûteuses commandes d’armes américaines par l’Europe (dont les stocks d’armes sont presque vides), l’équation devient très difficile à résoudre.